Elisa et Fabrice, un nouveau départ.

Oui c'est clair que l'on arrive vraiment à visualiser ton histoire, c'est dingue ce que tu arrive à faire. Tu es magique tu sais ça?!

J'espère que tu es en train de produire la suite là lol, non je plaisante quoique
Je crains encore le jour où tu arreteras se répendre le bonheur, comme on fera sans ça?
Allez, relativisons et vivons au jour le jour et quelle belle journée qui commence aprés la lecture du Journal d'Elisa par Mimi et la suite des épisodes d'Elisa par toi.
Tu as bien bossé encore une fois ma belle.
Si je peux me permettre une petite critique qui m'a interpellé, c'est le fait que Martin et Anna n'est pas été prévenu que Fabrice était vivant et le manque d'étonnement à cela!
Mais c'est histoire de trouver un petit défaut, qui n'en ai pas un en soi.
Merci d'avoir encore égaillée ma journée.
Je t'embrasse bien fort.

Lorsqu'Elisa rejoignit Fabrice dans le pavillon de chasse. C'était là qu'ils dormaient tous les soirs pour avoir un peu d'intimité. Celui-ci dormait déjà. La rénovation du château l'épuisait, mais il se donnait tellement dans ce projet qu'Elisa n'avait pas le cœur à lui demander de ralentir un peu.

Les travaux avançaient à vive allure. Beaucoup de personnes étaient présente pour aider. Fabrice comprit à quel point les Ristori étaient aimés dans la région.

Amélie était obligé de refuser de la nourriture tellement les réserves en étaient pleines.

Cette nuit-là, Fabrice ne rentra pas de la nuit. Il fallait se dépêcher car l'hiver allait bientôt venir et l'humidité pourrait ronger les parties encore découvertes du château.

Il entra doucement dans le pavillon de chasse et y vit Elisa endormit paisiblement, enroulée dans les couvertures. Il lui embrassa le front, ce qui la réveilla immédiatement.

-Viens!, dit-il. J'ai quelque chose à te faire voir.

Elisa prit son manteau. Fabrice l'installa sur le cheval et monta derrière elle. Il alla en direction de Rivombrosa.

Devant les grilles, il lui ordonna de fermer les yeux.

-Ne triches pas!, dit-il en la tenant par la taille.

Il l'aida à descendre de cheval et posa une main sur ses yeux et de l'autre entoura sa taille pour la maintenir contre son torse.

Quelques domestiques étaient présents, impatients eux aussi.

Ils entrèrent dans le château. Fabrice dirigea Elisa devant une porte fermée.

-Tu es prête, demanda Fabrice contre l'oreille d'Elisa.

-Prête pour quoi? Fabrice où m'as-tu emmené?

Il ouvrit la porte et la fit entrer. Il enleva sa main devant ses yeux. Elisa ouvrit les yeux, mais fut quelques instants éblouie par les rayons du soleil entrant dans la pièce.

Elle regarda autour d'elle et comprit que cet endroit était sa chambre, leur chambre.

-Oh, Fabrice, c'est magnifique!

-Est-ce que cela te plaît?, demanda Fabrice en posant sa main sur le lit à baldaquin.

-Oh, oui, c'est superbe.
Elle caressa les rideaux en soie, posa sa main sur le bureau, la coiffeuse, et continua tout le long de la pièce, émerveillée par la beauté de la chambre.

-Puisque c'est une nouvelle vie qui s'offre à nous, j'ai pensé que nous devions avoir une nouvelle chambre, dit-il en lui prenant la main.

Elisa le regarda les larmes aux yeux.

-Merci!, articula-t-elle

Fabrice était aux anges, faire plaisir à sa femme, était tout ce qu'il désirait.

-Il faut que je t'avoue quelque chose.

Elisa le regarda un peu surprise. Il avait l'air tellement grave.

-La bibliothèque sera entièrement détruite, vu que tous les livres ont péri dans l'incendie. J'ai pensé que cela ne servait à rien de la reconstruire, vu qu'il n'y a plus de livres. A la place, nous allons agrandir la salle à manger.

Elle lui sourit, cette bibliothèque, c'était une partie de sa vie. La première fois où Fabrice et elle s'étaient rencontrés, où la Comtesse Agnes et elle passaient des heures à lire des romans.

Mais devant l'enthousiaste de Fabrice à reconstruire une vie encore meilleure, elle ne dit rien.

-Dans deux mois, le château sera entièrement refait. Les cuisines aussi, elles ont besoin de lumières et d'espace.

-Mais où as-tu trouvé l'argent pour tout refaire, Fabrice?, demanda Elisa soucieuse.

-Ne te préoccupe pas de ça. J'ai des amis qui sont venus me prêter main forte. Des gens que je ne portais pas dans mon cœur.

-Qui?, demanda-t-elle.

-Fabrice!, dit Christian derrière eux qui arriva en regardant des plans.

Elisa ouvrit de grands yeux et se retourna. Christian croisa son regard, aussitôt il baissa la tête, s'excusant, il repartit en courant.

Elisa regarda Fabrice.

-Tu le fais travaillé ici après ce qu'il s'est passé?, demanda Elisa

-Elisa, quand je le vois, je me vois. Un homme malheureux, blessé. Il n'était pas lui même ce jour-là dans les bois. Et je sais que l'amour peut nous faire faire des choses que nous ne maîtrisons pas toujours.

-Tu lui as donc pardonné?, demanda Elisa

-Oui, et tu devrais en faire de même. A la fin des travaux, il repartira pour Naples. L'incendie de Rivombrosa l'a énormément secoué. Il devait beaucoup aimé cet endroit.

Elisa s'assit sur le lit et tourna le dos à Fabrice. C'était plus facile de lui dire de cette manière là.

-Quand il m'a rejoins à Rivombrosa, j'étais très heureuse. Malheureusement, je n'arrivais pas à vivre dans cet endroit avec un autre homme. Je le lui ai dit et il est parti. Je sais que je l'ai fait souffrir. Il m'a fait comprendre que je n'étais pas morte avec toi. Il m'a sauvé la vie.

-Je sais, nous avons beaucoup parlé. Tu ne peux pas imaginer combien j'ai souffert à Naples de te voir avec un autre homme, mais j'ai pourtant accepté pour ton bien et celui d'Agnes. Quand je suis revenu à Rivombrosa, j'ai découvert que tu y vivais seule. J'ai éprouvé un énorme soulagement. J'ai su que tu m'aimais toujours. J'ai erré dans les rues me demandant si j'avais fait le bon choix cette veille de Noël. Comment as-tu compris que j'étais en vie?

-C'est la disparition de Tempête.

-Je voulais m'enfuir de nouveau, mais pas à pied cette fois. Mais c'était au-dessus de mes forces. Puis Lucrèce m'a vu. Et là, je ne pouvais pas reculer, je devais te faire comprendre que j'étais en vie.

-Le mot!, dit Elisa se souvenant de ce petit message où Fabrice lui avait donné rendez-vous dans la cabane.

-Malheureusement je n'ai pas pu m'y rendre, j'ai eu quelques petits ennuis avec d'autres mendiants.

-Fabrice, promets-moi que tu ne me quittera plus jamais. Que quoi qu'il arrive, nous resterons ici toute notre vie.

-Je te le promets, dit-il en l'embrassant.

Anna les interrompu.

-Je vous prie de m'excuser. Angelo m'a dit qu'une des pièces du château était enfin terminé, et je voulais la voir. J'étais loin de me douter que c'était votre chambre.

-Mais entre, Anna, voyons!, dit Fabrice en souriant à sa soeur.

Elle lui caressa la joue.

-C'est si bon de te revoir. Tu m'as tellement manqué. Je n'aurai jamais cru qu'une telle chose aurait pu se produire. Elisa m'a tout raconté. Mon Dieu, comme tu as du souffrir autant que nous avons souffert de ta perte.

-C'est du passé, Anna. Je vous promets à toutes les deux de toujours veiller sur vous.

-A tous les trois!, dit Anna en se caressant le ventre.

Elisa regarda Fabrice qui fronça les sourcils avant de sourire et d'embrasser sa soeur.

-Oh, Anna, c'est merveilleux, dit Elisa en l'embrassant à son tour.

-Oui, merci. C'est si soudain. Et je ne pensais pas qu'à mon âge, je pourrais de nouveau être mère. Mais Antoine est si heureux. Si vous le voyiez, il respire le bonheur.

-Rivombrosa a de nouveau des raisons de relever la tête.

-Elle a dit oui!, dit Angelo en entrant euphorique.

-Que dis-tu?, demanda Fabrice en allant voir son ami qui ne tenait plus debout.

-Oh, pardon, Comte, Marquise, Elisa!, dit-il en les saluant. Céleste a accepté ma demande en mariage.

-Oh, Angelo, je suis si content pour vous, dit Fabrice en tapant amicalement sur l'épaule de son ami.

Anna aussi était heureuse pour lui, mais Elisa le regarda avec un peu d'inquiétude dans le regard.

-Je suis heureux, Elisa. Et j'espère que tu partages mon bonheur.

-Je le suis, Angelo. J'ai peur qu'elle ne te fasse souffrir.

-Je te rassure, aucune femme ne pourra jamais me faire souffrir comme toi tu l'as fait!, dit-il en lui prenant la main.

Elisa baissa la tête. Malgré les années, elle ne s'était pas pardonné de la manière dont elle l'avait traité.

-C'est du passé, Elisa. Je t'aime comme ma soeur. Et j'espère que tu seras présente au mariage.

-Bien sûr que nous serons tous présents, puisque je t'offre le parc afin de célébrer tes noces. Ton mariage sera la première fête que nous ferons à Rivombrosa, si tu es d'accord, dit Fabrice.

Angelo le regarda avec admiration.

-Merci, comme c'est bon de vous revoir.

Il s'excusa et repartit, sûrement pour l'annoncer à sa soeur.

Et bien qu'est-ce que tu veux que je dise à part : je me languis de lire la suite

Vivement la suite!!!

Comme l'avait prévu Fabrice, le château fut terminé deux mois plus tard. C'était l'entrée de l'hiver, un hiver doux.

Fabrice avait demandé à ce qu'un banquet soit fait dans le parc afin de remercier tous les gens qui l'avaient aidé à redresser son domaine.

Il y avait foule. Les domestiques, et quelques amis proches des Ristori, tel que les Drago étaient présents.

Fabrice embrassa sa femme et tapa son verre avec sa cuillère, demandant le silence.

-Je souhaite que tout le monde lève son verre. Je tenais à vous remercier pour votre amitié, votre soutien, et à votre fidélité pour les Ristori. C'est un honneur pour moi de vous avoir aujourd'hui sur mes terres à fêter la renaissance de Rivombrosa. J'espère qu'il y aura encore d'autres fêtes de ce genre. Nous avons bien largement souffert, dit-il en prenant la main d'Elisa. Et j'espère qu'avec la reconstruction du château, nous pourrons vivre dans le bonheur et tourner la page. Un proverbe convient parfaitement, après la pluie, le beau temps. Régalez-vous et passez une agréable journée.

Un carrosse s'arrêta. Une très belle femme aux cheveux roux, habillé d'une magnifique parure en descendit.

-Mon cher Fabrice, tu ne peux pas t'imaginer le bonheur que j'éprouve en te voyant, dit-elle en minaudant.

-Lucrèce!, dit-il en se retournant.

Elisa lança un regard plein de haine envers cette femme. Fabrice fut étonné, jamais il n'avait vu sur le visage de sa femme cette expression.

-Je ne me souviens pas t'avoir invité!, dit-il en lui souriant hypocritement.

-Et j'en suis bien navrée. C'est pour cela que j'ai tenu à venir, afin de te saluer.

-Tu aurais pu t'éviter ce voyage.

-Je voulais vérifier par moi-même ce que tout le monde raconte au village. Ainsi tu es vivant.

-J'en suis bien désolé pour toi!, dit-il en buvant une gorgée de vin. Mais dis-moi depuis quand prêtes-tu l'oreille à ce que racontent les villageois?

Elle lui sourit avec des lèvres pincées et remonta dans son carrosse.

-Je la déteste!, murmura Elisa qui serrait les poings de colère.

-Tu n'as rien à lui envier, crois-moi. Cette femme est le diable en personne, et j'ai été assez sot pour lui faire confiance. Ne gâchons pas la fête avec cette personne.

Fabrice d'un signe de tête demanda aux musiciens de jouer un air. Il invita Elisa à danser. Ils dansèrent l'un contre l'autre, les yeux dans les yeux, amoureux. Ils n'y avaient qu'eux, oubliant le reste de leurs amis.

Agnes s'échappa de la garde d'Amélie et vint entre eux. Fabrice la porta. Ils continuèrent ainsi à danser tous les trois avec plein d'éclats de rire.

Elisa avait couché Agnes lorsqu'elle croisa Christian. Celui-ci baissa la tête en la voyant.

-Christian, je t'en prie. Ne baisse pas la tête à chaque fois que tu me croises.

-Après ce que je t'ai fait, je ne pourrais plus jamais te regarder dans les yeux.

-Christian, j'espère qu'un jour tu trouveras le bonheur dont tu mérites, et que tu seras aussi heureux que moi je le suis, dit-elle en lui caressant la joue.

-Ton mari est un homme bien. Je ne lui arriverai jamais à la cheville. Quand vous dansiez, il n'y avait que vous sur la piste, vous étiez seuls au monde. C'était magique. Jamais je ne t'oublierai Elisa de Rivombrosa, dit-il en l'embrassant sur les lèvres puis il quitta définitivement le domaine.

La nuit commençait à tomber, Fabrice buvait assit dans un coin un verre de vin. Il regardait la foule s'amuser. Julien vint s'assoir près de lui.

-Tu ne devrais pas rester seul, ce n'est pas bon pour le moral.

-Julien, aujourd'hui, il n'y a pas d'hommes plus heureux et plus fier sur cette terre que moi.

-Oh tu crois ça!, dit-il en désignant de la tête Angelo et Céleste qui dansaient tranquillement loin des autres à la lueur de la lune.

-Bon d'accord, je suis le deuxième homme le plus heureux du monde!, dit-il, faisant rire son ami aux éclats.

Antoine les rejoint, suivi par Angelo. Les quatre hommes s'assirent et regardèrent le parc du château animé par les lumières.

-Je me souviens lorsque nous jouions ici près de ces arbres là-bas, dit Fabrice nostalgique.

-Oui, ça remonte à tellement longtemps. Je pense d'ailleurs que nous sommes devenus ce que nous voulions, ajouta Antoine. Je voulais être médecin et marié à Anna, je le suis.

-Je devais reprendre le travail de mon père, palefrenier au service des Ristori. Alors on peut dire que moi aussi j'ai réussi!, dit Angelo, ce qui fit rire les autres.

-Je devait reprendre les affaires de mon père...

-Et épouser Lucrèce!, dirent Angelo, Julien et Antoine. Ce qui les firent encore plus rire.

-Je n'aurai jamais cru que ma vie serait encore plus merveilleuse que ça; dit Fabrice en regardant Elisa qui s'avancer vers eux.

-Messieurs, nous allons baptiser le château!, dit-elle en tenant une bouteille de champagne à la main.

Tous les Ristori se tenaient près de Fabrice, seul manqué Martin qui avait eu des obligations militaires en France.

-Nous baptisons Rivombrosa contre les intempéries, le malheur et la tristesse. Qu'en ce jour, seuls l'amour, l'amitié et le bonheur règnent sur ses terres, dit Fabrice en cassant la bouteille sur l'aile gauche du château.

Des applaudissements, des cris de joie se firent entendre au moment où Christian franchit les grilles du château une dernière fois, le cœur remplit d'espoir et de liberté.

ouais, ouais, ouais, on en redemande

Exactement, on en redemande ; cela se lit tellement bien !! Félicitations !!

Mais quand même, je m'étonne que Lucrèce n'ait pas été sortie de la fête de Rivombrosa à coups de pied aux f... !! Comme d'habitude, elle ne manque pas de culot cette femme !

Fabrice ne voulait pas créer de scandale. Mais je pense que c'est plutôt Elisa qui rêvait de le faire mdr.

En noble bien élevé, il s'est retenu de le faire.

Super, super, super, super!!!!!

J'en veux encore et encore, et encore, jusqu'à saturation!!!!

Enfin, nous avons les évènements que nous attendions toutes et que l'on nous a privées; le mariage d'Angelo et Célèste, un enfent né du couple Anna et Antoine, Marguerite et Julien...

Et bien entendu, le meilleur, que notre Fabrice et notre Elisa soient plus amoureux que jamais.
Vivement la suite, et tu dis que tu n'as plus d'inspiration... tu te moque j'en conclu lol.
Bravo encore et sois fière de toi.

j'ai presque oublier la version original, en te lisant je vois exatement les images, les lieux les expressions de visages. tu a un reel talent d'auteur. un grand chapeau bas a toi cassidie
merci du fond du coeur.

simplement BRAVO

Merci Elodie et encore bravo pour ce récit passionnant. Vivement la suite!!!bisous

Ba alors toi, ça ne va plus, tu chôme là lol
Ca me manque de te lire.
Toi, si talentueuse.
Allez, mets-toi vite au boulot.
Bisous

y aura t'il une suite
j'adore.Merci de nous faire rever

J'aimerai la mettre oui, mais vu que j'ai du formater l'ordi, pour le moment, va falloir que je me souvienne de ce que j'avais écrit.

Ah zut, c'est vraiment pas de chance.
Prends ton temps, on ne te mets pas la pression, c'est juste que l'on s'ennuie de tes si belles histoires. C'est comme avec les épisodes, dés que l'ont les a plus eu, on a eu une sensation de gros manque, c'est pareil pour tes histoires.

Ah merci beaucoup. Si demain, je ne vais pas chez mes parents, j'essayerai de mettre les suites sur les deux fics!!!!

Tu es un amour.

oui un amour
cela nous manque maintenant,tes fics

Les jours passaient à Rivombrosa. Elisa savourait son bonheur retrouvé à chaque instant. Fabrice lui faisait parfois des cauchemars qui s'espaçaient de plus en plus. Antoine était confiant, avec le temps, tout rentrerait dans l'ordre.

Anna était de plus en plus fatiguée. La pauvre femme souffrait de nausées au fur et à mesure que son ventre s'arrondissait.

Elisa était toujours occupée avec la décoration des nouvelles pièces du château. Ce qui avait le don d'agaçé Fabrice préférant passer le maximum de temps ensemble.

Il arriva donc derrière la jeune femme et lui tendit une fleur devant son visage. Elle se retourna et lui fit le plus beau des sourires.

-Oh, Fabrice!, dit-elle en l'embrassant.

-Pourtant tu ne la mérites pas!, dit-il en levant la tête, la regardant ainsi le plus fièrement possible.

-Et pourquoi donc, je vous pris!, répondit-elle regardant sa rose.

-Parce que tu m'avais promis de faire une promenade avec moi jusqu'à la rivière!, dit-il en s'en allant.

-Attends-moi, Fabrice, s'il te plait!, dit-elle en le suivant.

Elle le retrouva devant l'entrée du château avec leurs deux chevaux.

Ils galopèrent jusqu'à la cascade. Fabrice se déshabilla et sauta dans l'eau. Il lui tendit la main pour qu'elle le rejoigne.

-Non, merci, elle a l'air d'être fraîche, dit-elle perplexe.

-Non, au début, oui, mais je te réchaufferai mon amour!, dit-il en avançant vers Elisa qui n'enleva que sa robe.

Elle prit la main de Fabrice et descendit dans l'eau doucement.

Il la colla contre lui et l'embrassa fougueusement.

-Fabrice, pas ici, quelqu'un pourrait nous voir!, dit-elle en regardant autour d'elle.

-Elisa, il n'y a pas si longtemps tu te baignais dans ces eaux!, dit-il amusé

-Mais c'était différent. Il y avait moins de monde qu'à présent, prétexta-t-elle.

-Hum!, dit-il en l'entrainant vers la cascade.

Il se mit dessous et attira Elisa contre lui. Ils étaient trempés. Fabrice éclata de rire, en voyant Elisa qui lui lança un regard faussement coléreux.

Il sortit de l'eau en premier et sortit deux couvertures de sa sacoche. Il enveloppa Elisa dedans.

-Allons nous réchauffer!, dit-il en l'aidant à monter à cheval.

-Où allons-nous?, demanda-t-elle tenant fermement la couverture sur elle.

-Au bout du monde, ma chère Elisa!, dit-il en grimpant sur son cheval.

Ils entrèrent dans le pavillon de chasse. Fabrice enleva quelques filets de poussière qui descendaient du plafond et s'empressa d'allumer un feu dans la cheminée.

Ils se rapprochèrent tous les deux du feu. Fabrice frotta le dos d'Elisa afin de la réchauffer.

-C'est marrant, mais cela me rappelle une certaine scène entre un patron et sa servante!, dit Fabrice en regardant le feu.

-Oh, c'est vrai!, dit-elle entrant dans son jeu.

-Et qu'est-elle devenue cette servante?, demanda Elisa fièrement.

-Je ne sais pas ce qu'elle est devenue hélas!, dit Fabrice tristement

-Oh!, dit-elle.

Il l'embrasssa passionnément. Elisa lui mordit alors la lèvre.

-Eh!, cria-t-il.

-Ca t'apprendra à ne pas te souvenir de cette servante!, dit-elle en lui souriant.

Il l'allongea sur le sol et lui montra tout l'amour qu'il éprouvait pour elle.

Elisa entra dans la chambre d'Agnes et ne la vit nul part. Son cœur s'accéléra. Au final, elle la retrouva endormit dans les bras de son père qui la berçait doucement.

-Fabrice, j'ai eu si peur!, dit-elle en murmurant.

-Elle est si belle, dit Fabrice en lui caressant les cheveux.

Elisa toussa un peu.

-Tout va bien?, demanda-t-il inquiet.

-Oui, je pense que j'ai du attrapé froid avec ton périple de l'autre jour.

Fabrice se leva et alla coucher sa fille dans son lit. Il la borda et l'embrassa sur le front. Quand il revint Elisa avait ouvert la fenêtre de leur chambre.

-Elisa, il fait froid!, dit-il en fermant sa robe de chambre

-Je trouve qu'il fait horriblement chaud. Cela doit provenir de la cheminée!, dit-elle en se ventilant avec un éventail.

La pauvre jeune femme fut prise d'une sérieuse quinte de toux. Fabrice lui apporta un verre d'eau. Il remarqua qu'elle transpirait.

-Elisa!, murmura Fabrice lorsqu'il touche du revers de la main son front.

-Mais tu es brûlante de fièvre!, dit-il très inquiet.

Il la força à s'allonger dans le lit et lui mit seulement un drap.

-Je vais chercher Antoine!, dit-il

-Non, ce n'est pas la peine. Cela fait plusieurs jours que je fais des malaises, ce n'est rien. Demain, je lui demanderai de m'examiner afin de déceler une éventuelle grossesse.

-C'est vrai?, dit Fabrice les yeux pétillants de joie.

Elisa lui sourit, mais ne put s'empêcher de tousser à nouveau.

Dans la nuit, l'état de santé d'Elisa s'aggrava subitement. Fabrice tambourina à la porte de la chambre d'Antoine et d'Anna.

Ce dernier ouvrit endormit.

-C'est Elisa, viens vite!, dit Fabrice très inquiet.

Antoine suivit Fabrice et toucha le front de la jeune femme. Après un examen rapide, il prit Fabrice à l'écart

-Fabrice, c'est le typhus, dit-il en posant une main sur l'épaule de son ami. Ce dernier s'assit et s'effrondra.

-Il va falloir prendre des mesures de sécurité. Votre chambre va être condamnée. Personne ne devra y pénétrer, surtout Agnes et Anna.

-D'accord!, dit Fabrice anéanti.

-Antoine, est-ce qu'elle vivra?, demanda Fabrice après plusieurs minutes de silence.

-Je ne sais pas, mon ami!

-C'est de ma faute!, dit Fabrice en prenant sa tête entre ses mains.

-Non, tu n'y ai pour rien.

-Si, c'est de ma faute. C'est moi qui ai insistait pour qu'on se baigne dans la rivière. Il ne faisait pas froid, l'eau me semblait bonne.

-Elisa a put attrapé ça n'importe où, peut-être que cela provient du village. Demain, je m'y rendrais pour voir s'il y a des malades. Mais rassures-toi, ce n'est pas de ta faute!, le rassura Antoine.

Merci je vais le lire/traduire...

super j'adore pauvre Elisa

Cette scene m' a fait reveiller les emotions... de les premiere episodes...merci merci encore

Je suis contente que tu aimes!!!!!

la rose donne ...
le river.....
le pavillon...

toutes escenes que il son deja vecu... et ils semblent aimer revivre cettes moments... memes si est un nuveau depart.. le passe est vivant et est l' amour et leur passe que a leur permis de oblier .
Un homme possessif et jeloux comme Fabrice a pu oblier le fait que Elisa a' etait de outre homme c'est je pense a du etre la vraie obstacle a leur amour .
Ma ils l' aime trop pour la perdre et aime rivivre avec elle les moments herus que il ont vecu dans leur marvellouse paradis...et oublier les 3 ans passe et toutes les choses passe.

Vous remembrez Armand un jour dit a Elisa " Votre amour ressemble a une fable... Rivombosa comme le Paradis "