LE JOURNAL D'ELISA PAR LUCIE

Merci les filles ! Là je cherche de partout parce qu'il faut que je trouve rapidement un boulot et j'ai des diplomes et expériences différentes, donc commerce bureautique hotellerie... Je vous dirais quand j'aurais trouvé.

Bon courage Lucie pour tes recherches
gros bisous

Je suis certain que tu trouveras Lucie, en tout cas, je te le souhaite de tout coeur!

Merci ! Vos messages d'encouragements me font énormément plaisir !

15 mai 1767

J’ai pu voir Giorgia, chez ses parents. Sa mère était surprise de me voir. Elle m’a confiée que Giorgia parlait beaucoup de moi, mais qu’elle ne pensait pas que nous étions si proches. Avant de m’emmener vers elle, elle m’a confiée que le docteur Ceppi était venu la voir. Il a diagnostiqué la syphilis. C’est une maladie qui ne se soigne pas. Je suis si malheureuse. J’ai essayé de ne pas le montrer devant elle, mais c’était dur. Elle était heureuse que je vienne lui rendre visite. Elle m’a dit qu’elle savait qu’elle vivait ses derniers jours, mais qu’elle en était un peu soulagée. Elle a ajoutée qu’elle savait depuis un moment qu’elle était malade, mais n’avait pas imaginée que ça pouvait être si grave. Elle pense que sa vie de pécheresse est punie ainsi. J’ai tenté de la rassurer, en lui disant que ce n’était pas elle la pécheresse, mais les hommes qui lui ont fais ça. Elle a répondu qu’elle avait toujours été d’accord pour cette vie, que la gourmandise de l’argent l’avait poussé dans cette voie. Elle m’a fait promettre de ne jamais reproduire ses erreurs, et de garder, toujours, le courage que j’ai. En pleurant, je lui ai promis. En partant, je lui ai dis que je repasserais demain. Elle a sourit.

16 mai 1767

Quand je suis passée voir Giorgia, il était trop tard. Je ne cesse de pleurer depuis. Elle est morte en début d’après-midi. Je ne suis pas restée, car toute la famille était là, et j’étais gênée. Voilà deux fois que je suis touchée par la mort d’un proche. Mais elle, elle était si jeune. J’ai tant de peine. Je pensais qu’elle allait rencontrer un gentil homme, qui la sortirait de l’auberge. Je suis si naïve. La vie réelle n’est pas un conte de fée ! Giorgia je te dédie ce jour ! Je tiens à te remercier pour ton accueil. Quand je suis arrivée à l’auberge, il y a 4 mois, tu m’as prise sous ton aile. Tu m’as protégé de ces vautours qui sont responsables de ta mort. Tu étais si généreuse, douce et gentille ! Je ne t’oublierais jamais ! Tu resteras dans mon cœur aussi longtemps qu’il continuera à battre ! Les dernières paroles que je t’ai entendu prononcer ont été les suivantes « Promets-moi de ne jamais reproduire mes erreurs. Garde toujours ce courage que tu as en toi ». Ces dernières paroles sont le reflet de ta générosité. Alors que tu souffrais et vivais tes dernières heures, ta dernière pensée fut de me protéger. Je suis heureuse d’avoir vu en dernier ton jolie sourire ! Ce sourire qui manifestait la joie de me revoir le lendemain. Malheureusement, ce souhait n’a pu être exaucé. Tu rêvais d’être soulagée de ta vie, que tu trouvais pleine de pêchés. Saches qu’il n’est pas pêché de vouloir vivre, même survivre ! J’aurais tant aimé te le dire avant, que tu partes, pour que tu le fasses l’esprit libre ! Mais je suis sure que tu m’entends. A toi ma douce et belle Giorgia…

17 mai 1767

L’enterrement a eu lieu, aujourd’hui. Enfin si on peut appeler enterrement un adieu sans participation de l’Eglise. Ma pauvre Giorgia a été enterré comme un animal, sans cérémonie. On m’a dit que les filles légères, comme elles, n’ont pas le droit aux noces chrétiennes. Mais je me pose une question, les hommes légers qui trompent leur femme, ont-ils le droit, eux, aux noces religieuses ? Je suis dégoutée par le monde d’injustice dans lequel on vit. A l’heure de la mort, nous avons tous le droit au dernier jugement. Comment Dieu permet de tels actes ? Peut-être les répare-t-il dans l’au-delà ? Je me plais à le croire. Giorgia, malgré son activité, peu saine, a su donner autour d’elle de la générosité, et ça Dieu le voit, donc il lui pardonnera. Le plus important n’est pas ce qu’on fait avec son corps, mais ce qu’on fait avec son esprit.

20 mai 1767

L’auberge est si triste sans ma Giorgia. Heureusement que j’ai mon petit Martin, et Vito. Tous les deux savent bien me remonter le moral. Quand je vois ces filles, à l’auberge, celle qui ne font pas, comme moi, que le ménage, Je repense à elle. J’aimerais les mettre en garde, mais, elles ne me parlent même pas. Elles semblent avoir formé un clan. Le clan des filles qui donnent leur corps pour de l’argent. Pourtant, elles parlent à Vito et à Martin. Mais moi, elles ne m’aiment pas. A part Giorgia, aucune ne s’est jamais intéressée à moi. Je ne m’en rendais pas compte avant la perte de mon amie. J’ai l’impression de ne pas exister. L’infâme patronne m’a demandée, encore une fois, si je voulais remplacer Giorgia. Elle dit que je gagnerais plus d’argent pour ma famille, et que ça me plairait. Vito n’était pas loin, et je n’ai pas eu le temps de répondre, qu’il s’est mêlé à la conversation. Il lui a dit qu’il n’accepterait pas que je fasse ça, et lui a ordonné de me laisser tranquilles avec ces histoires. Elle s’est énervée après lui et a rétorquée que ça ne le regardait en rien, et que s’il continuait à lui manquer de respect, il n’aurait plus qu’à se trouver un autre travail. J’ai répondu que jamais je ne vendrais mon corps pour enrichir une sorcière. Elle a rit, de son rire sarcastique et m’a assurée qu’un jour j’aurais la même soif d’argent que Giorgia. Sur ses paroles, je me suis approchée d’elle d’un coup, en lui disant qu’elle n’avait pas le droit de parler ainsi de mon amie. Vito m’a retenue de justesse. En m’emportant, comme ça, j’aurais pu y perdre mon travail.

2 juin 1767

Avec le drame qui c’est produit, dernièrement, j’en avais oublié mes interrogations sur mes sentiments envers Vito. Pour dire vrai, ça m’arrangeait bien, car je n’y pensais plus depuis que j’avais su que Giorgia était malade. Et, en réalité, je me suis rendu compte qu’il y avait des choses bien plus graves dans la vie. A force de me poser toutes ces questions, j’en avais presque finis par croire que je n’étais pas amoureuse en fin de compte. Et j’avoue que ce constat me perturbe encore un peu. Je préfère patienter un peu avant de me poser encore des questions sans réponses. Je n’ai pas l’esprit à ça en ce moment. Je ne cesse de penser, encore et encore, à la mort. J’espère qu’elle finira par me laisser tranquille. Surtout que mon anniversaire approche. Oui ! Le 11 juin, j’aurais 15 ans. Le temps passe si vite. Père me dit que je grandis si vite, qu’il n’avait pas vu que j’étais devenu une jeune femme.

Super Lucie, j'ai hâte de voir la suite...

5 juin 1767

Angelo est venu me voir. Je ne l’avais pas revu depuis longtemps. Au début, j’évitais d’aller à Rivombrosa pour rassurer Vito, et ensuite, il y a eu la mort de Giorgia. J’étais si heureuse de sa visite. Il semble avoir accepté la mort de son père. Il m’a dit qu’il était désolé pour Giorgia. Il sait combien je tenais à elle. Je lui ai raconté que la patronne de l’auberge tentait désespérément de me faire prendre la place de mon amie. Il était en colère après elle. Il veut que je quitte l’auberge. Déjà avant, il n’aimait pas me savoir dans cet endroit. Mais je lui ai expliqué que je n’ai pas le choix, que mon père est très malade, et que ma famille doit pouvoir compter sur moi. Il comprend, mais préfèrerait que je trouve un autre travail. J’aimerais bien aussi, mais que pourrais-je trouver d’autre ? J’aurais voulu lui demander des conseils sur ma relation avec Vito, mais je n’ai pas osé. Mes interrogations vont finir par me torturer.

Super comme toujours, quel passage triste. Elle n'a vraiment pas une vie facile.
J'adore la tournure que prend sa vie malgrè tout.
Vivement la suite!

Merci Marion ! Je vous mets la suite alors

11 juin 1767

C’était mon anniversaire. J’ai eu 15 ans. Ca aurait du être un merveilleux jour pour moi, mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Mes parents ont invité Vito et Angelo à manger. C’était une surprise. Une merveilleuse surprise ! Malheureusement, Vito m’en avait préparée une autre. Je ne m’y attendais pas. A la fin du repas, il a annoncé qu’il devait demander quelque chose à mon père. Nous étions tous un peu surpris. Il semblait très intimidé, mais a finit par se lancer. Il a dit « Monsieur, je souhaiterais vous demander la main de votre fille ». A ses mots, mon cœur s’est emballé, mais pas dans le sens qu’il espérait. Mon père, ne s’attendant pas à une telle demande, a répondu que j’étais encore jeune, mais que c’était à moi de décider, et que si c’était ce que je désirais, il donnerait sa bénédiction. J’étais si gênée de répondre devant tout le monde, que je l’ai entrainé dehors. Je lui ai fais part de ma colère, du fait qu’il ne m’en ait pas parlé avant de faire sa déclaration devant toute ma famille et Angelo. Il m’a répondu, surprit de ma réaction, que sachant que j’étais une fille romantique, il pensait que ça me ferait énormément plaisir. C’est à ce moment précis que je me suis rendu compte que ce n’était pas sa façon de demander qui m’avais contrariée, mais le fait que c’était lui qui l’avait demandé. D’un coup, les réponses à mes questions sont tombées. Je ne suis pas amoureuse de lui. Je ne souhaite pas vieillir à ses côtés. J’ai sentis que je devais être honnête avec lui et tout lui avouer. Il s’est énervé. Il a parlé si fort, qu’Angelo est sortit pour voir ce qui se passait. Il lui a demandé de se calmer, de ne pas me parler comme ça. Mais Vito était si en colère qu’il lui a envoyé un coup de poing, en lui disant qu’il n’avait pas à s’en mêler. Angelo a esquivé, mais ils ont quand même finis par se battre. Je leur criais d’arrêter, mais c’est mon père qui les a calmés en sortant et en les séparant. Il a ordonné à Vito de rentrer chez lui. J’ai essayé de le rattraper pour lui parler, mais mon père m’a ordonné de rentrer. Angelo était blessé à la lèvre. Je lui ai nettoyée sa plaie, à l’intérieur, et me suis excusée. Je lui ai expliqué ce qui s’était passé. J’en pleurais. Il m’a consolé et m’a dit que j’avais bien fait d’être honnête. Demain, je tenterais de parler à Vito, à l’auberge.

bravo lucie et merci j'ai de lire la suite!

Super, continue surtout...

Ouah, quelle imagination !!!

Vivement la suite et toute l'histoire que l'on connait déjà mais vu par ses yeux à elle! Et surtout effectivement le gros blanc qui nous manque entre la saison 2 et la 3 .

Bises à toutes

Merci les filles !!!

12 juin 1767

Ce matin, quand je suis arrivée à l’auberge, un peu angoissée, je n’ai pas vu Vito. Je suis allée demander à Martin s’il l’avait vu. Il m’a répondu qu’il était passé tôt, qu’il avait discuté avec la patronne et qu’il était repartit. Peu après, alors que j’étais dans les cuisines, la patronne est arrivée. Elle souriait ironiquement. Je lui ai demandé ce qu’elle avait à sourire, bêtement, comme ça. Sans changer son comportement, elle m’a demandé ce que j’avais fais à Vito pour qu’il décide de quitter le village pour s’enrôler dans l’armée. Sur ces mots, je me suis senti devenir pâle. Elle l’a vu et est partit en riant. La journée fut longue après ça. J’attendais tellement de partir pour me rendre chez Vito. Mais j’aurais du m’en abstenir. Sa mère a été odieuse avec moi. Elle ne voulait pas me laisser entrer et m’a sorti les pires horreurs. Elle était très contrariée que son fils quitte le village, et elle m’en tenait pour unique responsable. Il est vrai que je suis responsable de son départ, mais c’est une décision si radicale ! Finalement, il a finit par sortir, vu que je refusais de partir sans le voir. Il a demandé à sa mère de rentrer. Il n’a pas été plus amical qu’elle avec moi. Il m’a demandé pourquoi j’étais venu. Je lui ai dit que je tenais beaucoup à lui et que je ne voulais pas qu’il parte sur un coup de tête. Il m’a répondu que tout était de ma faute, que je lui avais mentis pendant plusieurs mois et que finalement j’étais comme les filles de l’auberge. J’étais vexée par ses paroles, mais j’ai mis ça sur le compte de la colère. J’ai rétorqué que c’était faux, que je pensais l’aimer au début, mais que je m’étais rendu compte que ce n’était pas le cas. Il ne voulait rien entendre. Il disait qu’il préférait se consacrer au Roi, plutôt qu’à n’importe quelle femme. Je lui ai dis qu’un jour il trouverait une femme, et qu’il fonderait une famille. Mais il s’est mis dans la tête que toutes les femmes brisent les cœurs, sans se soucier des conséquences. Il m’a ordonnée de partir. J’ai renoncé et suis rentrée chez moi. J’ai tout raconté à mes parents. Je voulais qu’ils me consolent, qu’ils me disent que rien n’était ma faute. Tous les deux m’ont rassurée. Ils m’ont dis que j’avais eu raison d’être honnête et qu’ils étaient fiers de moi. J’aimerais tant qu’ils aient raison, mais il est bien partit à cause de moi, et je ne le reverrais jamais. Je suis si triste !

en parlant de livre, quelqu'un a t'il lu pamela de richardson?

et (me revoila je sais ca craint enfin bref) lucie, tu n'aurais pas mi le journal sur ce site: http://elisadirivombrosa.free.fr/2.0/news.php? si c'est celui auquel je pense j'ai adoré!!!!

Oui c'est bien ça ! Je te remercie Lauren !

18 juin 1767

C’est quand on perd les personnes qu’on se rend compte combien on les aime. J’ai d’abord perdu mon amie, Giorgia. Et maintenant, c’est Vito. Il me manque tant ! Je n’étais pas amoureuse de lui, mais je tenais à lui. A l’auberge, il ne me reste plus que Martin. S’il venait à me quitter aussi, j’en serais malade. Il est ma seule motivation à aller travailler. Maintenant, il n’y a plus personne pour me protéger des clients. Je suis seule face à eux. J’ai si peur parfois ! Je ne peux même pas en parler avec mon père ou ma mère. Ils me demanderaient de ne plus y aller, et nous ne pourrions plus vivre aussi bien que maintenant. Et aux vues de mes rapports actuels avec les hommes, il faut bien que j’envisage de me débrouiller seule.

ok lol...