LE JOURNAL D'ELISA PAR LUCIE

25 juin 1767

Je n’ai plus tellement le courage d’écrire. Avant je pouvais parler de Vito. Maintenant, ma seule occupation est le ménage à l’auberge. J’ai l’impression que ma vie n’a plus aucun sens. Après tous ces malheurs qu’on a eus, je m’attendais à un peu de bonheur. Parfois, je me dis que je n’ai peut-être pas fais les bons choix. Vito, par exemple, était quelqu’un de bien. Quand je vois les autres hommes à l’auberge, je me dis que jamais je ne rencontrerais un homme aussi bien que lui. Je n’étais pas amoureuse, mais si je lui avais laissée une chance, j’aurais pus quand même avoir une vie heureuse. Sa présence m’était si agréable. Pourquoi la vie est si compliquée ? Et pourquoi les hommes ne sont-ils pas tous aussi gentils ?

Super Lucie il nous tarde la suite merci encore bisous A+

Encore, encore!!!!!!!!

1er juillet 1767

J’ai rencontré Lucie Ceppi au village. Elle m’a invitée chez elle boire un peu de lait et discuter. Je crois que je me suis fais une nouvelle amie. Elle est si gentille ! Elle est bien plus âgée que moi, et pourtant, elle me parle comme à une adulte. Cela m’a beaucoup aidé de pouvoir parler à quelqu’un de mes petits problèmes. Elle m’a également conseillée sur plusieurs points et s’est confiée à moi. Il est vrai que j’avais déjà bien discuté avec elle une fois, mais là, j’ai vraiment sentis que nous étions faites pour nous entendre. J’avais tant priée auprès de Dieu pour que le bonheur frappe à ma porte, et il m’a envoyé Lucie. Elle était déjà là, mais il la mise sur ma route au moment où j’en avais besoin. Je commence à reprendre espoir.

Encore un excellent chapitre Lucie, j'ai adoré le passage ou elle quitte Vitto. Pauvre garçon mais elle a eu raison de ne pas aller plus loin avec quelqu'un qu'elle n'aime pas.
Elle ne travaille pas encore à Rivombrosa là?
Moi je n'ai pas lu Paméla, je ne l'ai pas trouvé en français.

Merci Marion !
Non elle ne travaille pas encore à Rivombrosa. Et je n'ai pas lu non plus Pamela donc je ne m'en suis pas inspiré. Mais c'est vrai que j'aimerais bien le lire...

5 juillet 1767

Je suis retournée à Rivombrosa aujourd’hui. J’essaie de m’occuper depuis que je ne vois plus Vito. Et j’aime beaucoup tenir compagnie à la Comtesse. Elle semble toujours si heureuse de me voir. Elle me demande régulièrement des nouvelles de mon père, qu’elle n’a plus vu depuis longtemps. J’avais un peu peur de croiser la Marquise Radicati et son mari. Mais, par chance, ils ne sont pas venus pendant que je me trouvais à Rivombrosa. Je ne suis pas restée longtemps. J’ai vu Angelo et sa sœur. Elle aussi ne semble pas beaucoup m’apprécier. Mais j’ai décidé de ne plus porter d’importance à ces choses. Malgré tout, j’ai autour de moi beaucoup de personnes qui m’aiment. Et on ne peut pas plaire à tout le monde. Avant, j’essayais de changer, de m’adapter pour être aimée par tous. Mais je me suis rendu compte qu’une fois que quelqu’un ne nous aime pas, il est impossible de lui faire changer d’avis. La première impression reste toujours la seule et unique vue qu’on les autres sur nous. Alors, autant rester moi-même.

Super!!! Tu vas nous rendre accro lol
J'en veux encore!
Merci, c'est extra.

Je viens de découvrir ce journal d'elisa, j'ai tout lus d'un coup, et j'ai adorer
Bravo, vivement la suite

Merci...met nous vite la suite...nous sommes en haleine!!!

et bien depuis le temp et seulement maintenan je decouvre " le journal d'elisa" c'est magnifique pour quand la suite!!

mercie beaucoup lucie

merci à vous les filles ! je ne pensais pas que c'était si bien ! mais le principal c'est que ça vous plaise...

11 juillet 1767

J’étais si souvent à l’auberge ces derniers temps, que je n’avais pas remarqué l’état de mon père qui s’aggravait. D’après Antoine Ceppi, il a des problèmes de cœur. Comme mère ne voulait rien me dire, je suis allée le voir. Mais je n’ai pas pu tout savoir, car il a vite découvert que j’essayais d’en apprendre plus contre la volonté de mes parents. Ils ne peuvent pas nous cacher la vérité plus longtemps. Je vois bien qu’il y a quelque chose de plus grave que des problèmes de cœur. J’ai si peur…

15 aout 1767

Voilà 1 mois que je n’ai pas écris. Je n’en n’avais pas la force. Mes mains tremblent à la seule pensée des mots qui vont suivre… C’est très dur pour moi… Père est mort. Le 13 juillet 1767. Ses problèmes de cœur ne l’ont pas épargné. Quant à moi, mon cœur est déchiré. Je ne sais comment exprimer ce que je ressens, mais je vis la plus grande peine de ma vie. Les larmes ne cessent de couler. Aujourd’hui je ne suis plus la même. Oh ! J’aurais tant souhaité rester une enfant… Père tu étais là, près de moi, à me dire qu’un jour j’aurais une vie meilleure. Que j’étais la plus jolie des petites filles. Mais comment peut-on aimer une vie où l’on perd les meilleurs d’entre nous, où l’on travaille dans des auberges où l’on n’est rien. Père je ne peux continuer sans toi… Je n’en ai pas la force…

oui, vraiment, c'est super!!!
c'est un vrai plaisir de le lire!
tu écris super bien!

C'est triste ce dernier passage...Pauvre Elisa... VLS please..

merci merci !!! encore une fois je suis contente que ça vous plaise ! je vous mets un autre passage !

2 septembre 1767

Angelo passe me voir régulièrement. Il essai de m’aider à oublier. Mais je ne le veux pas. La Comtesse Agnese lui a prié de me passer ses salutations. Ca me remonte un peu le moral.

a il est trop mignon cet Angelo!!!

10 septembre 1767

Je me suis disputée avec Mère. Elle pense que je pleure trop et que si je ne change pas d’humeur je risque de perdre ma place à l’auberge. Quelle importance ? Je n’aime pas cet endroit. Père, lui, me comprenait quand je me sentais triste en rentrant le soir. Il disait que ça ne durerait pas. Qu’il allait se rétablir et qu’il reprendrait son travail. Il voulait pour moi la meilleure des vies. Il me manque tant.

BOUHHHHHH
C'est triste.......
Merci pour la suite !!!!!

Je suis en haleine !

13 septembre 1767

Je suis très en colère. Angelo savait que mon père était gravement malade. C’est pour cette principale raison que j’ai appris à monter à cheval. Mère a très peur de monter seule et Père savait que j’étais assez forte et courageuse pour cela. Il voulait que quelqu’un, après sa mort, puisse se déplacer, en cas de problèmes urgents. D’un autre côté, je suis heureuse de voir la fierté qu’il avait pour moi. Mais j’en veux beaucoup à Angelo de ne m’avoir rien dit sur leurs petits secrets. Sa mort était trop brusque pour moi, alors que tous, autour, savaient ce qui allait se passer. Je l’aurais peut-être mieux vécu si j’avais été préparée. Et je pense à ma petite Ursuline, qui, plus jeune que moi, n’a que trop peu comprit tout se qui se passait. Heureusement que je les ai, elle et Martin. Ils sont les seuls à qui je n’en veux pas en ce moment. Oui, j’en veux au monde entier. Tous nous ont cachés la vérité. Je me sens mise à l’écart. Depuis le premier jour où il a commencé à être malade, ils savaient qu’il en mourrait. Cela représente huit mois de tromperies. J’ai 15 ans, je pense ne plus être une petite fille. Pendant tout ce temps, on aurait du me dire la vérité ! J’ai tellement perdu de personnes chères à mon cœur, si subitement ! J’ai vraiment besoin de Vito et Giorgia ! Eux ne m’auraient jamais cachés la vérité.

"J’ai tellement perdu de personnes chères à mon cœur"
Pauvre Elisa elle en perdra encore !!!

Allez met nous la suite ! STPSTPSTPSTPSTP

17 septembre 1767

Ne parlant plus à Angelo, je ne m’attendais pas à le voir à l’auberge, aujourd’hui. Il m’a dit que la Comtesse voulait me voir. Je passerais demain, j’ai un peu de temps libre. Je pense qu’elle veut me présenter ses condoléances pour mon défunt père. Elle l’a déjà fait en passant le message à Angelo, mais peut-être veut-elle me le dire en personne. Elle est si attentive aux autres. Je suis touchée d’être si bien considérée par une grande Dame.

Lucie, j'aime beaucoup ton journal, alors surtout continue à écrire! Merci.