Elisa et Fabrice, un nouveau départ.

vls please....

BONJOUR CASSADIE SURPERBE TA VERSION MOI JE ME REGALLE DE TE LIRE SURTOUT CONTINUE A NOUS FAIRE REVESA+

Et voilà la suite en espérant qu'elle vous plaise. J'aimerai avoir vos impressions dessus.

Elle buvait tranquillement un lait chaud lorsqu'elle entendit du bruit derrière elle. Aussitôt elle se retourna et vit Fabrice. Elisa fronça les sourcils et se cala sur sa chaise, ignorant son époux.

-Y aurait-il une tasse de lait chaud pour un imbécile?, demanda Fabrice tout penaud.

Elle se retourna à nouveau mais devant le regard de chien battu de Fabrice, elle ne put s'empêcher de sourire.

Elle se leva et lui prépara une tasse de lait chaud.

-Fabrice...

-Elisa..., dirent-ils en même temps, laissant un instant de gène entre eux.

-Vas-y, Elisa, je t'écoute!, dit Fabrice s'asseyent en face d'elle.

-Non, toi d'abord. Je suis sûre que ce que tu as à me dire est beaucoup plus important.

-Je tenais à m'excuser de la manière dont je t'ai traité. Et je te comprend. Je voudrais que tu me pardonnes pour tout, tout ce chagrin que je t'ai causé.

Elisa se leva et alla sur les genoux de son mari.

-Toi aussi pardonne-moi pour tout, pour Christian, pour le fait que j'ai failli perdre Rivombrosa.

Il lui embrasa la main. Ce contact fit frisonner Elisa qui ferma les yeux. Fabrice remonta jusqu'au cou d'Elisa. Son souffle chaud faisait bouger les quelques mèches de cheveux rebelles qui se détachaient de son chignon.

Fabrice mit une main dans les cheveux de sa femme et lui enleva les épingles une à une jusqu'à ce que ses longs cheveux se répandent dans son dos.

-C'est comme ça que je te préfère Elisa!, murmura-t-il à son oreille.

Elle se leva et entraina Fabrice contre elle. Elle leva la tête et le regarda pleine de désir, d'espoir aussi. Il posa une main sur sa nuque et de l'autre la tint par la taille et l'embrassa fougueusement.

Fabrice porta Elisa et alla dans leur chambre.

Lorsque le jour se leva, Elisa avait enfin fermé les yeux, ses cheveux éparpillés partout sur l'oreille. Fabrice se tenant la tête relevé sur un coude, regardait sa femme dormir. Jamais il n'avait connu un si grand bonheur, retrouver son amour.

Lorsqu'Elisa ouvrit enfin les yeux, elle s'aperçut que Fabrice la fixait.

-Bonjour, dit-elle en lui souriant.

-Bonjour!, dit-il en l'embrassant sur le front. Ils se regardèrent droit dans les yeux amoureux.

Quelqu'un vint gâcher cet instant en frappant à la porte.

-Elisa! Elisa!, murmura Bianca.

Elisa se leva et mit sa robe de chambre puis ouvrit légèrement la porte.

-Bianca? que se passe-t-il?

-Cette nuit, la marquisse Maffei Drago a mit au monde son enfant.

-Oh, mais c'est une merveilleuse nouvelle, dit Elisa en souriant.

-Elle ne va pas très bien. L'accouchement a été très difficile et elle a beaucoup souffert. Elisa, elle te réclame. Le docteur Ceppi pense qu'elle va peut-être mour....

-Oh, non, pas ça!, cria Elisa.

Fabrice arriva derrière Elisa et posa ses mains sur ses épaules.

-Que se passe-t-il, demanda-t-il?

Elisa, les larmes aux yeux partie dans sa chambre pour s'habiller tandis que Bianca relatait à son maître les mauvaises nouvelles.

Elisa allait monter Vaillant lorsque Fabrice arriva et demanda à Angelo de sceller Tempête.

Le cheval ne parut pas surpris d'être monté par Fabrice.

-Alors c'était toi qui a volé Tempête il y a quelques jours?, demanda Elisa sur son cheval.

-Comment pourrais-je voler Tempête alors que ce cheval m'appartient!, répondit-il en lui souriant, elle lui répondit de la même manière pourtant l'inquiétude se lisait sur son visage.

Lorsqu'ils arrivèrent, Julien semblait effondré, assi sur les marches du perron.

-Fabrice, Elisa..., dit-il en les embrassant l'un après l'autre.

-Julien, que se passe-t-il? Comment va Marguerite?, demanda Elisa

-Pas très bien! Antoine n'est pas très rassurant. Fabrice, j'ai peur, j'ai terriblement peur de la perdre.

Elisa monta voir Marguerite. Celle-ci portait encore les traces de souffrance sur son visage.

-Elisa, mon amie!, dit-elle en lui souriant à peine.

Elisa s'assit sur le lit et posa sa main sur celle de Marguerite posé sur son ventre.

-C'est un beau petit garçon. Il ressemble à Julien. Elisa, je voudrais que, le docteur Sépi m'a dit que je ne me remetttrai peut-être pas. J'ai perdu énormément de sang. Elisa, je veux que tu élèves mon fils comme si que c'était le tien.

Elisa eut les larmes aux yeux.

-Non, Marguerite, ne dis pas ça. Tu vas te reposer et vivre.

-Elisa, jure-le moi, je t'en supplie.

Elisa essuya ses larmes et le lui promit. Marguerite ferma les yeux, un sourire sur ses lèvres.

Lorsqu'Elisa sortit doucement de la chambre, Julien lui sauta dessus, l'attrapant par les bras.

-Elle dort pour le moment!, dit Elisa en voyant Julien se détendre.

Un domestique vint annoncer l'arrivée du prêtre de la paroisse. Julien lui fit signe d'entrer dans la chambre.

Julien s'endormit sur sa chaise, veillant sur Marguerite, tandis qu'Elisa et Fabrice s'occupait de ce petit garçon.

-Ca donne envie d'avoir un autre enfant!, s'exclama Fabrice d'un coup.

Elisa le regarda surprise.

-Tu veux un autre enfant?

-Je ne serai pas contre l'idée si cela arrivait!, dit-il en lui souriant.

Le regard d'Elisa s'éclaira. Elle avait l'impression de rêver. Il n'y a pas si longtemps que ça, elle croyait tous ses espoirs envolés.

-Comtesse, Comtesse!, cria une domestique à l'encontre d'Elisa qui se leva brusquement.

-La marquise... Elle …est réveillée...Elle va très bien. Le docteur est...en train de l'examiner, s'écria la servante à bout de souffle.

Elisa regarda Fabrice et se dirigea avec le bébé dans ses bras voir son amie d'enfance.

Julien enlaça Fabrice, fou de joie.

-Fabrice, elle va vivre. Elle s'est battue.

-Je suis content pour toi mon ami.

Antoine sortit de la chambre le sourire aux lèvres.

-Je ne sais par quel miracle, mais elle est totalement remise. Dans quelques jours, elle pourra se lever.

Elisa entra avec ce petit garçon et le donna à sa mère qui ne savait pas si elle devait sourire ou pleurer.

Les deux femmes contemplèrent ce bébé qui dormait si paisiblement tandis que Fabrice et Julien restés sur le pas de la porte les regardaient.

Awwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwwww ce chappy est magnifique !.

Grrrr, ça m'enerve, j'ai même pas encore trouvé le temps de te lire, et vu les commentaires, ça m'a l'air extra. Je vais te lire ce weekend, c'est promis.
J'ai honte, je manque à mon devoir là.

Cassidie, c'est fantastique. Merci beaucoup, c'est un plaisir !!!!

Merci beaucoup. J'essaierai de mettre la suite très vite.

Ohlalalalalalalalallalalalalalallalalalallalalalallal!!!!!!!!!

J'ai froid, je suis gelée de frissons!!!!
Quelle magnifique histoire, des milliard de fois mieux que celle de Cinzia Th Torrini!!!!
Je ne sais aps si tu te rends compte du bonheur que tu viens de répendre avec ton majestueux talent.
Je ne trouve pas les mots, tellement ce que je ressens est fort!!!!
Je ne sais même pas comment te remercier pour cet instant d'unique bonheur, rien ne pourrait être à la heuteur de ce que tu viens de nous donner.
le pire c'est que maintenant je ne veux plus que ça s'arrête, mais il arrivera bien à jour où tu auras fais le tour de ton imagination et que tu ne pouras plus écrire de cette façon, j'appréhende déjà ce moment.
Mais qu'est ce que tu fais ici, franchement?! Ta place devrait être avec tou les autres grands auteurs de renommée, tu devrais avoir pleins de livres à ton actif...
Enfin, tant mieux, je suis honnorée de t'avoir ici, de t'avoir rencontré, je ne vais plus te lâcher, sache-le.
J'attend la suite avec imatience.
Les frissons ne partent plus, et moi je n'arrive plus à sortir de ton histoire. Tu viens d'embellir ma journée ma cocotte.
Tu es unique!

Bravo Cassidie, c'est génial !!

On y croit et on a vraiment l'impression d'y être...

Mais quand même, quelle imagination ! Félicitations...et vite la suite !

Félicitations Cassidie !!!!

waouh cassidie
toutes mes felicitations cette fanfic es magnifique
il me tarde de lire la suite

Oh lala, que de beaux compliments. Merci infiniment, ça me touche beaucoup. Je ne pense pas faire mieux que Cynzia, sans elle, il n'y aurait pas eu cette magnifique série. J'essaie de faire au mieux et de me rapprocher au maximum de l'esprit de la série.

Je vais essayer de mettre la suite cet après-midi.

Ouais, félicitations Cassidie, et ouf, Fabrice est VIVANT

J'ai hâte de lire la suite, à très vite j'espère

Ne sois pas modeste, tu es sensationnelle!!!!!

c'est trop beau cassidie,fabrice encore vivant c trop beau et tres touchant continue tu as du talent bravo!

c'est vraiment super cassidie .moi qui suit pas du tout "litteraire".....j'admire ton oeuvre

Merci à toutes pour vos compliments. Ca me touche beaucoup. Alors c'est avec plaisir que je vous met enfin la suite, en espérant qu'elle soit à la hauteur.

Martin arriva en courant à Rivombrosa, après avoir déposé son cheval devant l'écurie. Depuis quelques temps, il préférait séjourner à Turin pour être plus près de sa cousine, Emilie.

Elisa était avec une servante. Elles mettaient des fleurs dans les vases.

-Elisa!, dit-il essouflé en l'embrassant sur la joue.

-Martin, je suis contente de te voir. Comment va Emilie?

Il rougit légèrement, ce qui faisait sourire Elisa à chaque fois.

-Elisa, il y a une rumeur qui circule.

-Quelle genre de rumeur?, demanda Elisa sachant très bien ce que Martin allait lui dire.

-Mon père serait en vie.

Elisa posa la fleur qu'elle tenait dans sa main et se tourna vers Martin en le tenant par les bras.

-Ce n'est pas qu'une rumeur, Martin

-Tu veux dire que mon père est vivant et qu'il nous l'a caché toutes ces années.

-Oui!

Martin recula vivement.

-Depuis quand le sais-tu?, demanda-t-il fronçant les sourcils.

-Depuis à peine quelques jours, par un pur hasard.

-Pourquoi ne pas me l'avoir dit dès que tu l'as su?

-Fabrice ne veut pas qu'on en parle pour le moment.

-Mais je ne suis pas n'importe qui!, s'emporta Martin.

Elisa n'eut pas le temps de protester qu'il était déjà parti dans le château.

Fabrice et lui passèrent toute la journée ensemble. Le soir, après le dîner, Elisa et Fabrice se retrouvèrent enfin seuls.

Fabrice referma la porte de leur chambre, Elisa était déjà couchée et lisait un livre. Il se coucha près d'elle et posa sa tête sur l'épaule de la jeune femme lisant quelques lignes du livre.

-Un roman d'amour!, dit Fabrice nullement étonné.

Elisa rit.

-Tais-toi tu me déconcentres!

-Je peux déjà te révéler la fin!

-Oh c'est vrai? Je ne savais pas que tu l'avais déjà lu!

-Ils se marièrent et vécurent heureux jusqu'à la fin de leurs vies.

Elisa ne put s'empêcher de rire. Il lui prit le livre des mains et le posa sur la table de nuit derrière lui. De l'autre main, il enlevait le lacet de sa chemise de nuit tout en embrassant dans le cou sa femme qui ne montra aucun signe de résistance.

Marguerite alla voir son fils qui dormait paisiblement dans son berceau. Quelques jours attira son attention au dehors. Elle poussa d'une main le rideau et étouffa un cri avec son autre main.

-Julien, Julien!, dit-elle en le secouant violemment dans le lit.

Ce dernier se réveilla en sursaut.

-Quoi? Qu'est-ce qu'il y a?

-Julien vient voir à la fenêtre.

-Marguerite, ma chérie, quoi qu'il se passe au-dehors, je suis certain que cela peut attendre demain.

-Tu devrais venir voir!, dit-elle inquiète.

Julien la regarda et comprit que s'il n'allait pas voir, il ne pourrait pas se rendormir tranquillement.

-Oh, mon Dieu, c'est Rivombrosa!, dit-il en regardant par dessus l'épaule de sa femme.

Il s'habilla rapidement.

-Réveille toute le monde, envoie-les au château et fais prévenir le village, on va avoir besoin de renfort, dit-il en partant.

Il revint sur ses pas et embrassa Marguerite sur le front puis repartit aussitôt.

Fabrice fut réveillé par un de ces cauchemars. Il entendit un bruit sourd dans le couloir, prêtant l'oreille, il préféra aller voir. Il regarda Elisa qui dormait paisiblement, ses cheveux dorés autour de son visage apaisé.

Il ouvrit l'armoire et constata que ses épées n'y étaient plus. Il prit alors son couteau dans le bureau.

Il descendit l'escalier et fit immédiatement prit à parti par trois hommes masqués. Ils se battirent, renversant les objets du salon.

Elisa se réveilla, ne sentant plus la présence de son époux auprès d'elle. Elle pensa qu'il souffrait alors d'une de ces nombreuses insomnies.

Quand elle allait descendre les escaliers des bruits se faisaient entendre. Elle retourna dans sa chambre et y sortit une épée de la malle sous son lit.

Un des trois hommes prit la fuite, tandis que Fabrice se battait avec un des hommes. Le troisième profita de cette bagarre pour faire le tour des pièces.

Il tomba nez à nez avec Elisa qui cria. Il mit son épée devant la gorge de la jeune femme qui cachait dans son dos son épée.

Elle le regarda droit dans les yeux pour le défier et fit demi-tour sur elle-même, sortant l'épée de derrière elle. Cette dernière claqua contre l'épée de son adversaire.

L'homme en fit quelques peu déboussolé de voir une femme avec ce genre d'objet dans les mains. Mais quelle ne fit pas sa surprise en découvrant qu'elle savait également très bien la manier.

Fabrice entendit le vacarme au pied de l'escalier et comprit qu'Elisa était là à lutter aussi. Ce qui le déconcentra, l'autre en profita et lui prit son couteau. Il se plaça alors derrière Fabrice pour l'égorger.

-Non, avant tu vas souffrir!, dit l'homme en l'amenant voir le combat d'Elisa.

Dans ses souvenirs, Elisa n'était pas douée avec une épée. Mais il en fut très étonné de la voir effectuer des figures militaires.

Les épées claquaient toujours. Malheureusement Elisa perdit l'équilibre en marchant sur le pan de sa robe de chambre. Elle tomba à genoux, l'épée devant elle.

Fabrice ferma les yeux et hurla. Elisa prit peur et dans un geste désespéré prit son épée et la planta dans l'abdomen de son adversaire qui tomba sur elle.

L'autre lâcha Fabrice et partit précipitamment. Fabrice ne pensa même pas à le rattraper tant la vie d'Elisa le préoccupait.

Il dégagea l'homme et releva Elisa qui avait mit ses mains devant elle pour se protéger. Elle tremblait comme une feuille. Fabrice étudia attentivement chaque parcelle de son corps pour être sûr que le sang sur elle n'était pas le sien.

Angelo arriva en tenu de nuit.

-Fabrice, les écuries sont en feu!, dit-il en attrapant le Comte par l'épaule.

-Le troisième homme!, s'écria Fabrice

-Quel homme?, demanda Angelo en découvrant qu'une bagarre avait éclaté dans le château.

-Elisa fait évacuer tout le monde. Les femmes, vous irez chez Julien!, dit Fabrice en voyant de la fumée monter de l'escalier menant aux douves.

-Fabrice!, cria Elisa

-Obéis-moi!, cria Fabrice fermement.

Julien arriva au galop lorsqu'Elisa quittait le domaine avec Amélie et Agnes.

-Mes hommes arrivent!, dit-il en lui prenant la main qu'elle lui tendit.

Justin arriva au village et cria qu'il y avait le feu à Rivombrosa. Christian monta son cheval et alla avec les autres villageois aider.

Fabrice s'opposa à lui dès qu'il arriva. Julien se mit entre eux.

-Deux bras de plus ne nous feront pas de mal! Tu régleras tes comptes plus tard, mon ami!

Fabrice laissa alors passer Christian en le regardant méchamment.

Ils passèrent le reste de la nuit à éteindre le feu que le vent rallumait.

Le soleil était déjà bien haut dans le ciel lorsque Fabrice, Julien, Angelo et Christian, tous l'un à côté de l'autre regardaient l'étendu des dégâts.

-Pas un mot à Elisa!, dit Fabrice.

L'escalier menant au sous sol, la bibliothèque, la salle à manger et quelques chambres avaient été détruits.

-Elisa, tu devrais te reposer un peu, suggéra Marguerite en la voyant faire les cents pas.

-Ce n'est pas normal, il devrait déjà être de retour.

-Tu connais Julien et Fabrice, ils ont du aller au Chat Noir.

Fabrice, changé, arriva et sourit immédiatement à sa femme pour la rassurer.

-Fabrice, Rivombrosa?, demanda-t-elle immédiatement après l'avoir embrassé.

-Le château est solide, c'est trois fois rien, je t'assure. Tu ne dois pas t'inquiéter.

-Donc nous pouvons retourner à la maison. J'ai envie de me reposer.

-Non, je préfère que nous restions quelques temps ici pour plus de sécurité.

Fabrice rejoignit les trois hommes qui se lavaient dans l'écurie pour ne pas alerter les deux femmes.

-Il faudra bien que tu lui dises un jour!, dit Julien.

-Julien, s'il te plait! Je lui dirai le moment venu.

Christian après avoir mis des vêtements propre que Julien lui avait prêté allait partir. Fabrice se mit alors face à lui. Ils se regardèrent un instant.

-Merci!, dit Fabrice en lui tendant la main.

-Je vous dois des excuses.

-Non, n'en parlons plus! Vous avez été là pour aider Elisa ces dernières années, c'est tout ce qui m'importe.

-L'autre jour, je n'étais pas dans mon état normal, j'avais pas mal bu, et...

-Et vous aimez toujours Elisa, je le comprend. Je ne peux pas vous en blâmer.

-Et vous n'êtes pas le seul!, ajouta Julien

-Je le sais!, dit Christian.

Fabrice lança un regard noir à Julien pour qu'il se taise. Mais celui-ci au lieu de se taire éclata de rire et mit ainsi une bonne ambiance pour le reste de la journée.

Le lendemain, Elisa pensa qu'il était grand temps de rentrer chez elle. Elle habilla Agnes puis elles se rendirent toutes les deux au château afin d'ordonner aux domestiques de préparer leur venu.

Les grilles étaient fermées, elle en ouvrit une et regarda son domaine fièrement jusqu'à ce que ses yeux se posent sur le château. Son coeur se serra, son estomac se retourna.

-Oh, non! Le château...C'était trois fois rien, c'est Fabrice qui l'a dit....

Elle tomba à genoux et éclata en sanglot. Agnes prit peur et partit en courant.

Angelo s'occupait des chevaux lorsqu'il aperçut Agnes qui courait en direction de la demeure.

-Agnes!, dit-il en la rattrapant et la prenant dans ses bras.

-Agnes, c'est moi, Angelo. Qu'est-ce qui t'arrive? Qu'est-ce que tu fais toute seule?, dit-il en lui séchant les larmes avec sa main.

-Maman, elle pleure devant la maison!

Angelo comprit qu'Elisa s'était rendu à Rivombrosa et qu'elle avait tout découvert. Il se dirigea vers la demeure des Drago pour chercher Fabrice.

Fabrice arriva au galop et sauta de son cheval qui ne s'était pas encore arrêté. Il marcha derrière Elisa qui toujours à genoux était à bout.

Quand il voulut la relever et la prendre dans ses bras, elle le frappa de ses poings sur son torse.

-Tu m'as menti, Fabrice, tu m'as encore menti. Je ne veux plus te voir!, dit-elle en partant en courant en direction de la forêt.

Fabrice voulut la rattraper, mais se ravisa, comprenant qu'elle voulait être seule.

Pauvre Elisa ! Pauvre Fabrice !

Encore un malheur qui vient les frapper..
J'ai une petite idée sur le ou les commanditaires de cette attaque.

Allez, vivement la suite....

tu es génial cassidie jai juste hate de voir la suite

Je viens de découvrir cette merveilleuse fanfic, mon coeur c'est mit à battre, j'ai eu les larmes aux yeux J'ai ressenti les mêmes émotions qu'en regardant la série. Merci de nous avoir replongé dans cette fabuleuse histoire.Jai hate de lire la suite.

MERCI MERCI MERCI

Super tu as mis une suite, j'ai hâte de la lire. T'es cro cro géniale ma loute
Suis au taf là alors je ne peux pas lire, je suis déjà à la bourre, incorrigible cette fille

Je 'étais préparée comme la dernière fois, à recevoir cette merveille.
J'ai éteind la télé, et mis en musique de fond, la BO d'Elisa pour m mettre dans l'ambiance.

Magnifique châpitre encore une fois, tu remarquera que j'en perds mes mots, incapable de sortir un mot assez fort pour décrire ce que je ressens aprés t'avoir lu.
En tout cas ce que j'arrive à dire c'est que tu es royalement douée, et que je te désigne "ma meilleure romancière du monde".

Gros bisous et vivement la suite, une suite plus heureuse que celle-ci mais qui est subliment géniale, un peu de malheurs veut dire ensuite sue du bonheur.

Merci et encore merci.

La nuit était tombée, Fabrice, à chaque bruit provenant de l'extérieur, regardait par la fenêtre. Déçu, il retournait s'assoir près de son ami.

-Fabrice, mon ami, fais-toi une raison, elle ne rentrera pas ce soir.

-J'ai envoyé plusieurs fois Angelo à Rivombrosa, mais il ne la pas trouvé.

-Voyons, tu connais Elisa, si elle n'a pas envie qu'on la retrouve...

-Je sais! Mais où peut-elle bien être?

Angelo arriva

-Bonsoir, j'ai fait envoyé quelqu'un au village et personne ne la vue. Je pense que lorsqu'elle se sera calmée, elle reviendra.

-Et Christian? Tu l'as vu, peut-être qu'il sait quelque chose?

-Je ne l'ai pas vu, non, mais ça m'étonnerai beaucoup qu'elle soit venue le voir. La dernière fois qu'ils se sont vus...

-Je sais!, coupa encore une fois Fabrice.

-Réfléchis un peu, où allait Elisa à chaque fois que vous vous disputiez?

-Elle se réfugiez au couvent, mais vu que Marguerite n'y est plus. Je ne pense pas qu'elle y soit aller.

-Oui, tu as raison, elle doit se trouver dans un endroit où elle se sent en sécurité, un endroit familier, qu'elle doit aimé.

-Mais oui, je sais!, s'écria Fabrice en embrassant Julien sur le front avant de partir en courant.

Julien et Angelo se regardèrent étonnés.

-Allez, assied-toi que je t'offre un verre, dit Julien en versant du vin dans un verre.

Fabrice entra discrètement dans le pavillon de chasse. Et effectivement il découvrit Elisa endormit au pied de la cheminée qui fumait.

Il s'assit derrière elle et mit une couverture sur ses épaules.

-Tu peux faire du bruit, je ne dort pas!, dit Elisa en se retournant.

Fabrice baissa la tête, un peu confus, ne sachant pas comment lui dire qu'il avait agit pour son bien.

-Pourquoi, Fabrice? Tu aurais du me dire la vérité. Je suis assez forte pour la supporter, tu sais.

-Oh, je le sais. Mais je ne voulais pas te faire encore de la peine. Je sais que tu aimes ce domaine.

-Tu n'imagines pas le choc que cela m'a causé. Mais nous allons le reconstruire, n'est-ce pas?

-Ma chère Elisa, comme je le voudrais. Malheureusement tu connais l'état des finances du domaine et le faire reconstruire nous ferais de nouveau plonger dans les créances.

-Quelle solution proposes-tu alors?

-Je pense qu'il faudra raser cette partie du château.

-Non, tu n'y penses pas, dit-elle en se redressant brusquement faisant tomber la couverture

-Elisa, sois raisonnable. Je ne sais pas comment nous allons payer les domestiques ce mois-ci. Alors entreprendre des travaux, pour le moment, c'est impossible.

Elisa tourna son regard et semblait réfléchir.

Le lendemain, Elisa avait enfin regagné le domaine des Drago. Fabrice convoqua tous ses domestiques.

-Le Comte Draco et moi avons eu une discussion ce matin. Comme vous le savez, la situation est très critique pour Rivombrosa. Je ne pourrais pas vous payez ce mois-ci. Je comprendrais que vous vouliez me quittez, sachez que je ne m'y opposerai pas. Le Comte Drago m'a assuré qu'il reprendrait tous ceux qui se retrouveront sans emploi. Tout ce que je peux vous offrir pour le moment, c'est le gîte et le couvert. Et bien évidement lorsque la situation de Rivombrosa se sera de nouveau améliorer, je serai ravi de reprendre ceux qui voudront revenir.

Chaque domestique se regarda un instant, sans surprise.

-Qu'allez vous faire pour Rivombrosa?, demanda Amélie

-Je n'en sais rien. Elisa veut le faire reconstruire, mais avec quoi?

-Avec des bras, Monsieur!, s'écria l'un des domestiques. Vous voulez reconstruire votre domaine, alors vous pourrez compter sur moi.

-Sur moi!

-Sur moi aussi!, crièrent pas mal de domestiques

-Très bien, je vous remercie. Ceux qui veulent rester avancer d'un pas, s'il vous plait!, ordonna Fabrice.

Tous les hommes et les femmes présentes firent un pas en avant. Fabrice les regarda fièrement, les larmes aux yeux et avec une émotion dans la voix les remercia chaleureusement.

Le travail était laborieux. Bianca, Amélie et Dorine se démenaient pour les repas. Elisa, quant à elle aidait les femmes de chambre à nettoyer et dépoussiérer les pièces du château.

En un mois, le château commençait à retrouver son aspect.

-Un jour, Elisa, je te promet que nous ferons la fête dans ce parc de nouveau!, dit Fabrice noir de poussière en buvant de l'eau du puit.

-Je l'espère, mon amour!

Un carrosse entra dans le parc. Une femme en descendit. Elle alla directement voir Fabrice.

-Fabrice!, s'écria-t-elle en faisant le signe de la croix.

-Anna!, dit Fabrice en souriant.

Anna se jetta sur lui, se fichant pas mal de la saleté qui recouvrait son frère.

-Arrête, tu vas être toute sale!

-Oh, je m'en fiche! C'est si bon de te revoir. Pourquoi ne pas m'avoir dit que Fabrice était vivant?, demanda Anna à Elisa qui rougit

-Je suis désolée, Anna, cela m'est un peu sorti par la tête. J'étais tellement déboussolée.

-Je comprends!, dit-elle en lui embrassant la joue.

-C'est moi qui ne veut pas qu'on en parle, ajouta Fabrice

-Mais Fabrice, tout le monde le sait. Ces bandits qui ont attaqué le château l'ont crié à qui voulait bien l'entendre.

-Ainsi c'était un piège!, dit-il. Je me doutais bien qu'ils n'avaient pas attaqué Rivombrosa sans une bonne raison.

-Oh, mon Dieu, dit-elle en posant sa main devant la bouche.

-Nous le reconstruisons. Il sera un peu différent. Nous le modernisons, ajouta Fabrice.

-Si tu avais vu son état, Anna. Il reprend vie petit à petit, dit Elisa fièrement.

-Antoine n'a pas pu venir. Il a ouvert un cabinet à Turin pour les démunis. Il est saturé de rendez-vous.

-Je comprend. Tu le salueras de ma part lorsque tu le verras, dit Fabrice. Excusez-moi Mesdames, mais le travail m'attend!, dit-il en aspergeant Elisa d'eau.

Elle ne put s'empêcher de rire en voyant Fabrice aussi emballé et heureux.

-Alors raconte-moi tout!, dit Anna en prenant Elisa par le bras.

Elles marchèrent en direction des chaises sous la véranda.

Merc merci beaucoup , C'est merveilleux

Comme dit Meryou, on revoit les images !!!! FANTASTIQUE
Grazie mille